Název: | Všichni možní sběrači, aneb, Jak pojmenovat nové skutečnosti ve francouzštině |
Autoři: | Koláříková, Dagmar |
Citace zdrojového dokumentu: | Akta Fakulty filozofické Západočeské univerzity v Plzni. 2016, č. 3, s. 35-51. |
Datum vydání: | 2016 |
Nakladatel: | Západočeská univerzita v Plzni |
Typ dokumentu: | článek article |
URI: | http://actaff.zcu.cz/export/sites/ffacta/files/archiv/2016/Acta-FF-c-3/po-kapitolach/2.-Vichni-mon-sbrai-aneb-Jak-pojmenovat-nov-skutenosti-ve-francouztin-Dagmar-Kolkov.pdf http://hdl.handle.net/11025/26204 |
ISSN: | 1802-0364 (print) 2336-6346 (online) |
Klíčová slova: | dumpster diver;francouzština;sběrač;význam;nová slova;sběrač odpadků |
Klíčová slova v dalším jazyce: | dumpster diver;french language;gleaner;meaning;new words;waste pickers |
Abstrakt v dalším jazyce: | Gleaning is an ancient tradition, deeply embedded in the agricultural world;
nevertheless, it has never fully disappeared from human society. The gleaning of household
waste takes place in different ways in different parts of the world. This paper examines
modern gleaners from a linguistic perspective, as a great deal of new terms are used in
French to refer to different forms of this activity and to people who salvage recyclables
from the waste stream for sale or personal consumption. This paper enumerates new
words, new meanings for existing words, or new semes in existing words denoting gleaners
in nature, but also people who have adopted the practice out of necessity, as a hobby, or
on ethical grounds. Le glanage est une activité très ancienne qui consiste à ramasser des fruits, des légumes et des céréales restés ou tombés au sol dans un champ ou un verger après la récolte ou la moisson. Au cours du temps, les pratiques du glanage ont évolué faisant émerger des formes variées, adaptées au monde urbain et contemporain. Mais le but de cette étude qui porte partiellement le titre d’un film documentaire d’Agnès Varda Les glaneurs et la glaneuse, sorti en France en 2000, n’est pas de parler de ceux qui ramassent et vivent de nos restes, elle se propose d’étudier les néologismes (mots nouveaux, emprunts ou nouveaux sens donnés à des termes déjà existants) relatifs aux glaneurs et de montrer ainsi quelles sont les tendances actuelles dans leur formation en français. Pour ce faire, nous nous basons sur les expressions fournies par le dépouillement des articles de presse récents ainsi que des autres textes, vidéos, photos ou commentaires, publiés sur internet. Après une mise au point théorique sur la notion de «nouvelle dénomination» (néologisme) et l’explication des termes «sběrač/sběratel» et «collecteur/collectionneur», l’étude propose une grille des mots et des expressions retenus. Cette étude s’intéresse alors non seulement aux différentes appellations données aux glaneurs qui ratissent les champs fraîchement récoltés, mais aussi à d’autres types de glaneurs, c’est-à-dire à ceux qui récupèrent de la nourriture dans les poubelles ou les conteneurs des supermarchés, boulangeries ou à la fin des marchés, à ceux qui récupèrent les matières recyclables (vieux papiers, métaux, vêtements ou bouteilles) et les vendent à des collecteurs privés (formels et informels), à ceux qui ramassent des objets dans les poubelles ou dans les rues lors de la collecte des déchets encombrants, à ceux qui sont collectionneurs pathologiques (car ils accumulent de manière excessive des objets sans les utiliser), ou à ceux qui ont choisi un mode de vie alternatif pour lutter contre le gaspillage alimentaire. On les appelle entre autres les freegans. Mais d’autres initiatives critiquant les systèmes de production, de distribution et de consommation actuels y sont aussi mentionnées, par exemple celles des Gars’pilleurs qui récupèrent de la nourriture jetée dans les poubelles en vue de la redistribuer gratuitement à des particuliers en situation précaire ou difficile. La recherche montre qu’il existe en français une gamme assez large de mots et d’expressions pour parler de ces gens, ils sont utilisés selon le contexte ou l’auteur du texte. Il peut y avoir des nuances de sens entre ces termes. Dans cette étude, il y en a une cinquantaine, on peut y trouver ainsi: accumulateur, collectionniste, déchétarien, dumpster diver, freegan, glaneur, recycleur, ramasseur, etc. Parmi eux sont mentionnés surtout les néologismes de sens (engrangeur, glaneur, plongeur. . . ), c’est-à-dire les mots et les expressions préexistants, utilisés dans un sens nouveau, mais aussi quelques néologismes de forme, obtenus par emprunt (binner, door-to-door, dumpster diver, hoarder. . . ), dérivation (biffeur, chiffonneur, récupéreur. . . ) ou composition et troncation (déchétarien, gars’pilleur, gratuivore). Il existe beaucoup de termes synonymes ou proches pour désigner ces personnes qui se nourrissent dans les poubelles soit par nécessité soit par militantisme. Pour simplifier un peu le choix du terme approprié, on peut recommander l’emploi des mots ramasseur (si cette activité est liée au sol), cueilleur (pour la cueillette sur les arbres) et récupérateur (s’il s’agit des espaces de stockage des déchets). |
Práva: | © Západočeská univerzita v Plzni |
Vyskytuje se v kolekcích: | Číslo 3 (2016) |
Soubory připojené k záznamu:
Soubor | Popis | Velikost | Formát | |
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http://hdl.handle.net/11025/26204
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